đIntĂ©rĂȘts d’emprunt « dĂ©fiscalisĂ©s » ? : oui, Et alors ?
Il est frĂ©quent en immobilier dâinvestissement, dâentendre les conseillers dire (pour reprendre leurs termes) « que ce nâest pas grave si les taux sont un peu Ă©levĂ©s, que les intĂ©rĂȘts dâemprunt sont dĂ©fiscalisĂ©s ».
Autrement dit, quâils viennent en dĂ©duction des recettes locatives.
il ne faut pourtant pas forcĂ©ment avoir fait Math spĂ© pour dĂ©montrer quâil vaut mieux payer 1 ⏠dâintĂ©rĂȘts que 2. (Seule une situation de bĂ©nĂ©fices prĂ©existants pourrait Ă©videmment le justifier, mais ce nâest pas le sujet aujourdâhui).
- Il nâest pas rare dâentendre : « oui mais du coup, cela va avoir un impact sur la fiscalitĂ© qui rĂ©sulte des revenus locatifs ». Le client va payer des impĂŽtsâŠ
oui et alors  ?
Cette rumeur, fiĂšrement colportĂ©e aux candidats Ă lâinvestissement, en a dissuadĂ© un certain nombre de renĂ©gocier leurs taux lorsque le marchĂ© permettait pourtant de le faire. Et ça, câest vraiment ballot !
Parce que les bilans rĂ©trospectifs que nous menons en tant que bureau dâĂ©tudes expert (et accessoirement Ă©diteurs) dĂ©montrent rĂ©guliĂšrement les diffĂ©rentes limites que nous imposent les croyances que nous entretenons, sans jamais les remettre en question, simplement parce quâon les a toujours entendues. đ€·et que câest donc forcĂ©ment vrai !
Pour que nous n’ayons rien Ă craindre de l’IA dans les annĂ©es Ă venir
il nous faudra rester vigilants Ă la part de nous-mĂȘmes aveuglĂ©e par nos biais cognitifs, de devenir conscients de nos failles, de nous mĂ©fier de nos perceptions.
Notre part dâhumanitĂ© restera incontestablement
notre 1er atout en tant que tiers de confiance face Ă cette concurrence dâun nouveau genre, tant que la dĂ©monstration dâobjectivitĂ© de notre conseil pourra ĂȘtre apportĂ©e.
đRegardez bien
Ci-dessous, un Ă©tat comparatif de 4 financements Ă 4%, 3%, 2% et 1%.
On mesure trĂšs nettement quâil vaut mieux payer de la fiscalitĂ© sur les bĂ©nĂ©fices.